La Convention sur les zones humides est plus importante que jamais

11 mars 2021

Les zones humides mondiales stockent plus de deux fois plus de dioxyde de carbone que les forêts. Cependant, leur conservation est largement absente des Contributions déterminées au niveau national (CDNN) proposées par chaque pays pour remplir les objectifs de l’Accord de Paris. Alors pourquoi, demande Martha Rojas Urrego Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides, ne sont-elles pas plus protégées ?

Dans une opinion publiée par la Thomson Reuters Foundation, elle prône la protection à grande échelle des zones humides en tant que politique intelligente et rentable, capable de stimuler la croissance, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et le risque de futures pandémies – aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres.

Le stockage du carbone n’est qu’un des services environnementaux offerts par les zones humides. Ces écosystèmes sont tout aussi vitaux pour la sécurité de l’eau, servent de tampon contre l’élévation du niveau de la mer et les ondes de tempête, et maintiennent la biodiversité qui, au dire des scientifiques, aide à protéger les populations humaines contre les zoonoses telles que la COVID-19.

Il ne reste qu’un peu plus de 10 % des zones humides dans le monde ; ce sont nos écosystèmes les plus en danger et, sans eux nous ne pourrons pas reconstruire en mieux. Le temps est venu de donner aux zones humides la protection qu’elles méritent et de garantir leur utilisation rationnelle : Nos vies pourraient en dépendre.

Lire l’article intégral en anglais, ici : https://news.trust.org/item/20210302173240-ozef7/ ou la transcription en français, ici : https://www.ramsar.org/sites/default/files/documents/library/mru_op-ed_50th_anniversary_f.pdf.