Partenariats avec d'autres conventions
La Convention sur les zones humides est un des plus anciens accords multilatéraux sur l’environnement (AME). Sa mission comprend l’utilisation rationnelle des zones humides pour leurs écosystèmes mais aussi leurs ressources en eau. En conséquence, Ramsar collabore très étroitement avec les six autres conventions relatives à la biodiversité et avec celles qui portent sur la gouvernance de l’eau.
La Convention a toujours déployé des efforts considérables pour développer des synergies avec ces autres instruments relatifs à l’environnement et continue de le faire.
La Convention contribue aux objectifs communs tels que les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité et les Objectifs de développement durable en appliquant son propre Plan stratégique pour 2016-2024 et dans le cadre de plans de travail conjoints élaborés avec d’autres conventions. La Convention collabore aussi à des orientations et campagnes dont elle partage les intérêts.
Les conventions relatives à la biodiversité
La Convention sur les zones humides collabore avec les six autres conventions qui portent sur la biodiversité, dans le cadre du Groupe de liaison sur la biodiversité établi en 2002 par les Parties à la Convention sur la diversité biologique. Les autres membres sont :
• La Convention sur la diversité biologique (CDB)
• La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS)
• La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)
• Le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (TIRPG)
• La Convention internationale pour la protection des végétaux
• La Convention du patrimoine mondial
En 2012, dans la Résolution XI.6, Les Parties contractantes ont demandé au Secrétariat de poursuivre la coopération et de collaborer avec le Groupe de liaison des trois conventions de Rio [la CDB, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD)]. Elles ont également donné instruction au Secrétariat, dans la Résolution XII.3 (2015), de renforcer sa collaboration avec le PNUE, le PNUD et d’autres organismes internationaux.
La Convention participe aussi intégralement aux processus des Présidents des Organes scientifiques consultatifs des conventions relatives à la biodiversité (CSAB) et à la Plateforme intergouvernementale, scientifique et politique, sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), auprès du Groupe d’experts multidisciplinaire de laquelle le Président du Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) de la Convention est observateur.
Parmi les efforts déployés pour améliorer l’accès à l’information fournie par tous les AME, les Résolutions de la Convention et autres documents clés sont publiés sur le portail InforMEA. À mesure que les informations peuvent être consultées, par thème, sur le site web de la Convention sur les zones humides, elles deviennent accessibles à un plus vaste public dans le cadre d’InforMEA.
Les conventions sur l’eau
De plus en plus, la Convention s’implique auprès des deux autres « conventions mondiales sur l’eau ». La Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation (la Convention de New York), qui est entrée en vigueur en 2014, et la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (la Convention d’Helsinki), qui est entrée en vigueur au niveau régional en 1996 et a été amendée en 2013 pour se voir conférer une portée mondiale.
La Convention participe également à ONU Eau, le Forum des Nations Unies sur toutes les questions relatives à l’eau douce.