Gérer les Sites Ramsar
La Convention dispose de mécanismes pour préserver les caractéristiques écologiques des sites et permettre aux Parties de collaborer à la gestion de zones humides qui s’étendent de part et d’autre de frontières internationales. Souvent, les Sites Ramsar sont aussi inscrits dans d’autres programmes de protection nationaux et internationaux.
Gérer les changements dans les caractéristiques écologiques
Les zones humides dont les caractéristiques écologiques ont subi, subissent ou pourraient subir des changements par suite de développements technologiques, de pollution ou d’autre interférence humaine peuvent être inscrites au Registre de Montreuxam
Les Parties contractantes ont approuvé le Registre comme moyen d’attirer l’attention sur des sites, dans le cadre de la Recommandation 4.8, en 1990. En 1996, elles ont adopté les Principes opérationnels du Registre de Montreux dans la Résolution VI.1.
À la demande de la Partie contractante concernée, le Secrétariat peut organiser une Mission consultative Ramsar pour analyser la situation, dans un site ou dans plusieurs sites inscrits au Registre de Montreux, fournir des avis sur les mesures à prendre pour remédier à la situation et envisager la suppression d’un site du Registre de Montreux lorsque les mesures ont été appliquées avec succès.
Sites Ramsar transfrontières
Beaucoup de zones humides importantes au plan international forment des ensembles écologiques cohérents qui s’étendent de part et d’autre de frontières nationales. Dans ce cas, les Parties contractantes peuvent décider de faire de Sites Ramsar de leur territoire des éléments d’un Site Ramsar transfrontière plus vaste. Les autorités de part et d’autre de la frontière conviennent de collaborer à la gestion du Site transfrontière et notifient le Secrétariat de leur intention.
Sites Ramsar protégés en vertu de plusieurs programmes
Beaucoup de Sites Ramsar sont aussi protégés dans le cadre de programmes nationaux ou de systèmes régionaux tels que le réseau Natura 2000 de l’Union européenne. Certains sont également inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, au titre de la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO. D’autres sont aussi des Réserves de biosphère de l’UNESCO ou des parties de ces Réserves.