Le Cameroun inscrit sa portion du lac Tchad
11 février 2010
Le Secrétariat est très heureux d’annoncer que le Cameroun a inscrit sur la Liste Ramsar sa portion du lac Tchad, inscription qui prend effet le 2 février 2010, Journée mondiale des zones humides, complétant ainsi la couverture de la Convention à ce lac important : Partie camerounaise du Lac Tchad (12.500 hectares, 12°46'N 014°19'E). Le lac Tchad est connu pour abriter plus de 200.000 oiseaux et diverses autres espèces de flore et de faune de la région, notamment des espèces menacées d’extinction comme la loutre à joues blanches (Aonyx capensis), la gazelle rufifrons (Gazella rufrifrons) et l'éléphant de savane (Loxodonta africana) On notera que ce site sert également de refuge aux hippopotames et aux crocodiles du Nil durant la saison sèche.
Cynthia Kibata de Ramsar fait remarquer que le site est aussi reconnu pour ses valeurs hydrologiques nombreuses et importantes, y compris la rétention des sédiments, la maîtrise des crues et la recharge des eaux souterraines. Les communautés locales dépendent des ressources de cette zone humide qui leur assurent des activités génératrices de revenus comme la pêche traditionnelle, la chasse, l'agriculture de subsistance, l'élevage, etc. Toutefois, ce site a été reconnu comme l'une des zones les plus touchées par les défis posés par les changements climatiques et par les menaces localisées que sont le surpâturage, la pollution des eaux, la présence d’espèces envahissantes et l'utilisation excessive de pesticides.
Le Programme international pour l’eau douce du WWF et le Bureau du Programme régional du WWF pour l’Afrique centrale (CARPO) ont joué un rôle clé dans la préparation de l’inscription de ce site important à la Liste Ramsar.
Cynthia Kibata de Ramsar fait remarquer que le site est aussi reconnu pour ses valeurs hydrologiques nombreuses et importantes, y compris la rétention des sédiments, la maîtrise des crues et la recharge des eaux souterraines. Les communautés locales dépendent des ressources de cette zone humide qui leur assurent des activités génératrices de revenus comme la pêche traditionnelle, la chasse, l'agriculture de subsistance, l'élevage, etc. Toutefois, ce site a été reconnu comme l'une des zones les plus touchées par les défis posés par les changements climatiques et par les menaces localisées que sont le surpâturage, la pollution des eaux, la présence d’espèces envahissantes et l'utilisation excessive de pesticides.
Le Programme international pour l’eau douce du WWF et le Bureau du Programme régional du WWF pour l’Afrique centrale (CARPO) ont joué un rôle clé dans la préparation de l’inscription de ce site important à la Liste Ramsar.