Sri Lanka inscrit le groupe de zones humides Ramsar de Wilpattu

28 janvier 2013

Le Secrétariat a le plaisir d’annoncer l’inscription par Sri Lanka de sa sixième zone humide d’importance internationale, prenant effet à l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, à la fin de la semaine. Comme le résume Nessrine Alzahlawi du Secrétariat Ramsar, Wilpattu Ramsar Wetland Cluster (le groupe des zones humides Ramsar de Wilpattu) (165 800 hectares, 08º32’27”N-80º10’01”E) comprend l’ensemble du Parc national de Wilpattu (Willu-pattu signifie « le pays des lacs »), créé en 1938. À l’intérieur des limites du parc, environ 205 masses d’eau, naturelles et artificielles, ont été répertoriées. Les nombreux « villus », dépressions naturelles bordées de sable, couvrant entre 10 et 160 hectares et alimentées par les eaux de pluie, sont une caractéristique unique. Le contenu salin variable des « villus » offre un habitat idéal à toute une gamme d’espèces d’animaux sauvages résidents et migrateurs, notamment l’éléphant d’Asie Elephas maximus en danger, le marabout chevelu Leptoptilos javanicus vulnérable et le crocodile des marais Crocodylus palustris vulnérable.
 
Dans le site, on trouve des herbiers marins, des mangroves, des marais salins, des marécages et des forêts de plaine d’inondation qui contribuent à la riche biodiversité de la région. Il y a 21 espèces endémiques de vertébrés enregistrées dans le site, notamment le léopard de Sri Lanka (Panthera pardus ssp. Kotiya) et l’hirondelle de Sri Lanka (Cecropis hyperythra). Une ancienne civilisation agricole florissante a laissé en témoignage 68 sites d’importance archéologique. Actuellement, les communautés des zones sud-est et ouest dépendent de la pêche commerciale et de subsistance tandis que les communautés des autres régions dépendent de l’agriculture. Des espèces aquatiques envahissantes, l’exploitation du bois et l’agriculture itinérante menacent le site.





Villus, Wilpattu National Park







Modaragam Aru Estuary