Un nouveau Site Ramsar transfrontalier pour protéger un vaste secteur du bassin du Congo

21 novembre 2017

Les Gouvernements de la République du Congo et de la République  démocratique du Congo (RDC) ont décidé de collaborer à la gestion d’une immense région de zones humides d’importance internationale située sur les deux rives du fleuve Congo.

Ce Complexe est le deuxième Site Ramsar transfrontalier d’Afrique et le plus grand qui ait été établi à ce jour. Avec plus de 129 000 kilomètres carrés (plus de 60 000 km2 dans chaque pays) il possède certains des écosystèmes les plus riches du monde.

Le bassin du Congo est une des zones humides les plus importantes d’Afrique et l’une des masses d’eau douce les plus vastes du monde. Ses tourbières forment un énorme puits de carbone jouant un rôle essentiel dans la régulation du climat mondial.

Le « Complexe Transfrontalier Lac Télé - Grands Affluents - Lac Tumba » regroupe :
•    les Sites Ramsar Grands affluents et Lac Télé/Likouala-aux-herbes au Congo, et
•    le Site Ramsar Ngiri-Tumba-Maindombe en RDC.

La création du Site Ramsar transfrontalier est l’expression de l’intention des deux Gouvernements de collaborer pour préserver cette région remarquable, conformément à l’Article 5 de la Convention de Ramsar sur les zones humides qui stipule : « Les Parties contractantes se consultent sur l'exécution des obligations découlant de la Convention, particulièrement dans le cas d'une zone humide s'étendant sur les territoires de plus d'une Partie contractante ou lorsqu'un bassin hydrographique est partagé entre plusieurs Parties contractantes. Elles s'efforcent en même temps de coordonner et de soutenir leurs politiques et réglementations présentes et futures relatives à la conservation des zones humides, de leur flore et de leur faune. »

Il existe 20 accords de ce type, qui gèrent 57 Sites Ramsar.

Le Secrétariat félicite très chaleureusement les Gouvernements de la République du Congo et de la République  démocratique du Congo pour cette déclaration et se réjouit d’en savoir davantage sur le succès de leurs activités de gestion et de conservation transfrontalières.