La Nouvelle-Zélande inscrit sa septième zone humide d’importance internationale
La Nouvelle-Zélande vient d’inscrire un nouveau Site Ramsar, la zone humide de Wairarapa Moana (n° 2432 sur la Liste des zones humides d’importance internationale). Wairarapa Moana, qui signifie « la mer aux eaux scintillantes » en langue maori, est une zone humide d’importance culturelle, située sur l’île du Nord de Nouvelle-Zélande.
Le site, qui est le plus grand complexe de zones humides de la partie méridionale de l’île comprend le troisième plus grand lac de l’île du Nord, le lac d’eau douce Wairarapa. Il possède aussi des milieux humides divers tels que des marécages et des marais d’eau douce, un lac estuarien (le lac Onoke), des marais côtiers et de vastes biotopes de berges côtières.
On trouve, dans le site, plus de 50 espèces rares et menacées, comme la guifette des galets (Chlidonias albostriatus), en danger. Plusieurs de ces espèces sont aussi endémiques, notamment l’anguille de Nouvelle-Zélande (Anguilla dieffenbachii), en danger et le poisson Cheimarrichthys fosteri, vulnérable.
L’importance culturelle du site tient à son histoire d’établissement autochtone et de riche pêcherie, en particulier pour l’anguille d’eau douce qui pouvait être conservée et, en conséquence, commercialisée. L’accumulation des matières nutritives dans les canaux provenant des zones voisines exploitées, les espèces envahissantes et les tremblements de terre que connaît cette zone tectonique active sont autant de menaces non négligeables. Le lac Wairarapa et les zones humides environnantes n’en demeurent pas moins extrêmement importants pour la conservation des espèces et conservent un caractère très naturel, Le site préserve un patrimoine culturel majeur et présente de nombreuses valeurs notamment pour les activités récréatives.