Le Turkménistan devient la 159ème Partie contractante à la Convention
Le Secrétariat a l'immense plaisir d'annoncer que le Turkménistan a terminé auprès de l'UNESCO les formalités d'adhésion à la Convention de Ramsar telle qu'amendée par le Protocole de Paris de 1982. Le Turkménistan devient de ce fait la 159ème Partie contractante à la Convention, laquelle entrera en vigueur à l'égard de ce pays le 3 juillet 2009.
Comme elle y est tenue, la nouvelle Partie contractante a désigné en tant que première zone humide d'importance internationale la baie de Turkmenbashy (267 124 hectares, 39°48'N 053°22'E). Cette zone humide se compose de plusieurs baies de la mer Caspienne séparées de la haute mer par les langues de sable de Krasnovodskiy et de Cheleken nord. Le site comprend des baies peu profondes d'eaux saumà¢tres communiquant entre elles et séparées de la mer par les langues de sable, des langues de sable ou couvertes de coquillages, des îles et des dunes couvertes d'halophytes, ainsi que des îles rocailleuses dans la baie de Balkan, dont la plus grande d'entre elles, Dagada, d'une superficie de 120 hectares. Les eaux cà´tières peu profondes font partie de la principale voie de migration, et également de la plus vaste zone d'hivernage, des oiseaux d'eau qui nichent en Sibérie occidentale, au Kazakhstan et dans d'autres régions de l'Asie centrale et septentrionale. Le site assure par ailleurs la subsistance de 1% de la population biogéographique du phoque de la Caspienne (Phoca caspica).
La réserve nationale de Hazar, strictement protégée, couvre la plus grande partie (72%) du site Ramsar; néanmoins, dans d'autres zones, la pàªche et la chasse contribuent fortement à l'économie locale. Le fait que le site reste dans sa majeure partie à l'état quasi-naturel et que les eaux soient relativement propres assure le potentiel touristique de la zone; à l'heure actuelle, elle accueille plusieurs centaines de milliers de personnes par an et une zone touristique internationale de plusieurs milliards de dollars devrait prochainement voir le jour à proximité, d'oc une augmentation des possibilités d'écotourisme. Les menaces qui pourraient aller de pair avec l'extension des terminaux pétroliers et gaziers de la zone nécessiteront une vigilance accrue.